KUROKAMI' .
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 # Raybern Owen. [UC]

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# Raybern.

# Raybern.



PERSO' FIGHTING
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MessageSujet: # Raybern Owen. [UC]   # Raybern Owen. [UC] EmptyJeu 6 Aoû - 17:15



    ___INTREGRATION.

    PARCE QU’ON EN A TOUS :

    PRENOM/NOM : Raybern Owen.
    AGE : 23 ans.
    SEXE : Masculin.

    L’ADDICTION DE L’OR :

    DEPUIS LE DEBUT

    RANG : « Rebelle » inactif errant de petits boulots en petits boulots.
    ( FACULTATIF : MA MAISON : ). //


    AVEC LE TEMPS

    APPARENCE PHYSIQUE :
    « On dirait l'âme, on dirait le sang. »
    Raybern n'est que blanc, rouge et noir. Blanc. Blanc comme la neige froide de l'hiver. Blanc comme les nuages cotonneux qui voguent dans le ciel. Blanc comme les ailes lumineuses des anges. Blanc comme la lueur d'une âme. Des mèches désordonnées, hirsutes pour certaines, composent la tignasse immaculée et partiellement hérissée du jeune homme. De longueurs inégales, plusieurs d'entre elles viennent obscurcir sa vision déjà fortement diminuée en présence de lumière vive et sont à l'origine de la manie qu'à Raybern de les rabattre sur le haut de son crâne, avant qu'elles ne se remettent en place et ne le gênent de nouveau. Une chevelure semblable à de la neige nacrée, et même bleutée sous la lueur de la lune, qui est loin de passer inaperçue dans les bas quartiers de la capitale anglaise au grand dam du jeune homme qui aurait bien aimé pouvoir se fondre dans la masse, pour une fois. Blanc puis Rouge. Rouge comme l'effusion de lave d'un volcan en irruption. Rouge comme le voile carmin que le soleil étend lorsqu'il se couche et change d'hémisphère. Rouge comme les flammes vermillon qui lèchent avidement les offrandes qu'on leur fait, lorsqu'elles ne dansent pas là où bon leur semble. Rouge comme le sang qui coule dans nos veines et tambourine sous nos tempes. Une paire d'iris flamboyants qui détonent au beau milieu du désert pâle qu'est son visage. Deux océans sans fond qui reflètent tout et rien, ce que vous voulez y voir comme ce qu'il vous cache. Hypnotisants, inquiétants, révélateurs ou transperçants chacun y trouvera son compte. Blanc puis Rouge et, enfin, Noir. Reste donc le noir. Noir comme les froides nuits d'hiver dénuées d'étoiles. Noir comme la mer calme mais trompeuse sous la nouvelle lune. Noir comme l'encre sombre qui court et glisse sur le papier. Noir comme l'abîme sans fond que sont les Enfers. Sombres, telle est la caractéristique principale des vêtements que porte le cadet Kieran, ou du moins celle que l'on s'en fait. Il est vrai qu'il porte presque continuellement un manteau noir assez long - il lui arrive à peu près au-dessus des genoux - doté d'une sorte de capuche qu'il rabat bien souvent sur son crâne pour dissimuler son étrange chevelure. Pour le reste, il n'aime se vêtir qu'avec des habits amples qui ne le restreignent pas dans ses mouvements. Après tout dépend de ce qu'il a sous la main, et combien dans ses poches.

    Dernier détail. Bien qu'il se peut très fortement que vous ne la voyiez jamais, sachez que Raybern possède une cicatrice qui débute sur sa nuque pour finir entre ses omoplates. Moins étendue que sa formulation ne le laisse paraitre, elle est fine et presque parfaitement lisse au toucher. Ne vous avisez pas ne serait-ce que de l'effleurer car la réaction du jeune homme serait violente et immédiate. Bien que cicatrisée, elle reste encore sensible et est à l'origine des effroyables crises de douleur qui prennent d'assaut notre albinos quand cela leur chante. Ce qui explique aussi les cernes qu'il arbore tout comme le teint pâle et maladif qu'on lui connaît. A son plus grand déplaisir.

    CARACTERE ACTUEL :
    « Ce n'était que le calme avant la tempête. »
    Raybern est loin d'avoir ce qu'on appelle un caractère fort et encore moins un tempérament bouillonnant. Si l'on devait utiliser un seul mot pour le résumer cela serait sûrement passivité. Passif, ne réagissant pas, subissant la plupart du temps, c'est là l'impression qu'il dégage. Une lassitude indifférente serait la meilleure manière de décrire l'expression caractéristique que prennent presque inévitablement les traits de son visage quand il a pas l'air contrarié par Dieu sait quoi. Rien ne semble l'émouvoir, seulement l'irriter, lui qui slalome et glisse dans les bas-quartiers de Londres avec toujours la même démarche nonchalante, dardant sur tous son regard rubis étincelant mais désespérément distant. Passif, il ne l'est en réalité pas toujours, ne subit que ce qui lui plaira, agissant dans l'ombre, invisible aux autres puisqu'on ne lui prête plus attention. D'un naturel secret et plutôt solitaire, il ne tient réellement qu'à très peu de gens mais de manière indéfectible et pour ces personnes-là il serait même prêt à sombrer dans la folie pure si cela pouvait les protéger. Au-delà des apparences Raybern est le calme, le calme avant la tempête dévastatrice et furieuse.

    ( FACULTATIF : KUROKAMI : ). //


    LE POURQUOI DU COMMENT :

    L’HISTOIRE DE MON PERSONNAGE :

  • Dans un autre post' pour raison esthétique. J'aime pas voir mes histoires coupées en plein milieu, enfin quand je les écris jusqu'au bout.

    ET AU DELA :

    PRECISION : Le physique va sûrement être ré-écrit suite à l'illumination qui apris l'insatisfaite et perfectionniste que je suis. >.>'
    MA PHRASE FETICHE : ( ou les codes, si vous préférez x). ) Parfait. { Au moins maintenant on ne risque plus d'en douter. x3 } & Jolie répartie XD.
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# Raybern.

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MessageSujet: Re: # Raybern Owen. [UC]   # Raybern Owen. [UC] EmptyLun 10 Aoû - 23:05


    CEUX QUI COMPTENT.

    # Raybern Owen. [UC] Avasister # Raybern Owen. [UC] Goinghome_dustingheaven
    Eilís. _________ Killian.
    # Raybern Owen. [UC] Dogs011 # Raybern Owen. [UC] DOGSnaoto3
    Logan. ________Rakuel.



    { Le début de la fin. ♪ }


    Avant même de songer à s'étendre sur son lit ce soir-là, Kieran savait qu'il dormirait mal. Comme toutes les nuits passées, comme toutes celles à venir. Pourtant, il était loin de se douter que cette nuit marquerait le début de leur descente aux Enfers. Son frère chuterait et entrainerait avec lui l'ombre pâle qu'était son cadet. Mais de cela, ils ignoraient tout encore et se contentaient de se laisser aller dans les bras de Morphée. Ou presque.

    Dans la chambre où seule la lune distillait son fantomatique éclairage, tout semblait paisible. Jusqu'à ce qu'une silhouette s'agite un peu trop pour être encore endormie. Jurant intérieurement contre le sommeil qui ne faisait décidément que le fuir, un jeune garçon s'extirpa le plus silencieusement qu'il pouvait de ce qui lui faisait office de lit et qu'il se devait de partager avec un adolescent guère plus âge que lui, son frère aîné. Ce dernier marmonna d'incompréhensibles paroles tirant à lui le peu de couverture qu'il n'avait pas encore amassé contre lui avant de se retourner, toujours profondément endormi. Son cadet passa une main dans sa chevelure hérissée que la lueur de la lune teintait de bleu et d'acier dans un geste presque inconscient qu'il accompagna d'un profond soupir. Comme il le faisait toujours lors de ses insomnies, il sortit de la pièce seulement guider par ses jambes dans ces étroits couloirs où il était aveugle, laissant glisser ses doigts sur la surface granuleuse des murs. Loin de lui faire ou de le mettre mal à l'aise, se déplacer dans la pénombre, même complète, était l'une des rares choses que le jeune adolescent appréciait réellement. Connaissait les lieux comme sa poche ce n'était pas comme s'il avait une chance de se perdre ou bien que les lieux recelaient de dangers. Quoi qu'on ne sait jamais et cette nuit-là le prouverait bien. Lui qui s'était attendu à pouvoir savourer en paix la vision d'une Londres nocturne mais perpétuellement animée depuis l'une des fenêtres de l'étage vit cette perspective se briser lorsque des voix parvinrent à ses oreilles. Certaines lui étaient familières d'autres totalement inconnus et bien que la curiosité ne soit pas sa seconde nature, il se décida tout de même à chercher l'origine de ce qui ressemblait de plus en plus à une dispute. Et plus il se rapprochait plus un recoin de son esprit lui criait de s'arrêter là et de retourner sur ses pas, sans qu'il ne daigne l'écouter. Raisonnable ne faisait pas parti des adjectifs que l'on pouvait appliquer à Kieran et ce n'était pas la première fois qu'il le prouvait. A peine était-il arrivé sur le palier que sous ses pieds un rai de lumière s'étala dévoilant les silhouettes d'une poignée de personnes. Les rubis qui tenaient lieu d'yeux au jeune adolescent en dénombra cinq dont quatre masculines et parmi elle celle de son père encadrés par ce qui semblaient être deux hommes en uniforme. Le dernier individu tentait vainement de faire entendre raison à sa mère dont il avait reconnu la voix malgré le ton inquiet et les trémolos. S'accroupissant sur le palier le visage calé entre les planches verticales de la rambarde, il ne put qu'observer immobile et silencieux la scène qui se dérouler sous ses yeux. Et, pas une seule seconde, l'idée d'intervenir, de se ruer en bas ne lui traversa l'esprit. Il n'en voyait pas l'utilité, se doutait qu'un tel acte ne servirait pas à empêcher ces hommes d'embarquer son père. Et Kieran n'avait aucun goût pour les tentatives futiles et dérisoires de ce genre. Spectateur passif, tel était son rôle. Un rôle qui lui collait tellement à la peau qu'il aurait bien du mal à s'en défaire lorsque cela serait nécessaire. Mais pour l'heure, il se contenta de darder ses rubis sur la porte qui venait de se renfermer dans un claquement sec et sonore et de tendre une oreille vers les sanglots que sa mère tentait de refouler. Le manque de sommeil tirait ses traits indifférents alors qu'il retournait sur ses pas et rejoignait sa chambre qu'il n'aurait vraiment pas du quitter. Il avait presque l'air d'un fantôme à marcher ainsi dans le couloir sombre, en silence comme toujours. Jetant un œil sur son frère qui s'était encore retourné dans son sommeil, Kieran reprit la part de couverture qui lui revenait, veillant à ne pas le réveiller. Et le spectre pâle qu'il était s'étendit à nouveau sur le lit le regard tourné vers le plafond et poussa un nouveau soupir, à fendre l'âme cette fois. Son intuition ne lui avait pas menti, il ne parviendrait désormais plus à se rendormir pour cette nuit, quoi que son apparente indifférence puisse laisser penser. Il aurait dû le savoir, il aurait dû s'en douter. Mais personne ne peut prévoir quand commence sa propre descente aux Enfers. Par même lui. Surtout pas lui.


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