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| A.SCHERIIT ATO. | |
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A.SCHERIIT A.MA & POUR CONQUERIR LE MONDE >8D.
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| Sujet: A.SCHERIIT ATO. Sam 25 Juil - 15:10 | |
| ___INTREGRATION.
PARCE QU’ON EN A TOUS :
PRENOM/NOM : ASCHERIIT ATO. AGE : 17 ans depuis peu. SEXE : Féminin.
L’ADDICTION DE L’OR :
DEPUIS LE DEBUT
RANG : Kurokami « inférieur » et errant. TECHNIQUE DE COMBAT/ARMES : Escrimeuse. La plupart du temps, elle utilise deux épées simples. ( FACULTATIF : MA MAISON : ). //.
AVEC LE TEMPS
APPARENCE PHYSIQUE : Aschériit est une jeune femme, donc. Elle n’est pas très grande, mais ceci l’avantage plutôt lors de ses combats. Son corps est fin, voire maigre, et ses formes ne sont pas spécialement généreuses. Pourtant, contrairement aux humains de son époque, Aschériit ne porte pas grand chose sur elle. Se limitant souvent à une simple veste à capuche ( également sous celle-ci des "mitaines", s'arrêtant au dessus de son coude et à la limite de ses phalanges ), une culotte et de longues cuissardes, la jeune femme choque le premier Londonien qu’elle croise, et d’autant plus lorsque le vent soulève sa veste, révélant sa poitrine nue. En somme, Aschériit n’a aucune éducation civilisée x). Ses cheveux, eux, sont plutôt gris/blancs, mais la nuit ils prennent une teinte verdâtre. Depuis qu’elle a quitté son île, elle ne supporte plus l’idée de les avoir longs. Ils tombent donc nonchalamment sur sa nuque et sur ses yeux. Souples, ils se soulèvent facilement à la moindre brise. Quant à ses yeux, ils sont violets, s’harmonisant entre le foncé et le clair. Lorsqu’il fait nuit, ils brillent souvent, ce qui rend Aschériit repérable et l’irrite. Pourtant, si elle préférait quelque chose chez elle, ce seraient eux. L’unique parti de son physique qui ne lui rappelle pas son frère. La plupart du temps, étant une adepte de l’escrime, Aschériit se balade avec ses deux épées sans ornement. Elles suivent fidèlement chacun de ses mouvements, fixées à sa taille avec une ceinture, chacune d’un coté. Ayant développé un coté ambidextre, la jeune fille s’équipe de la plus accessible en priorité, et non d’une en particulier.
CARACTERE ACTUEL : Le trait qu’il la caractérise le mieux est l’impulsivité. Aschériit est très – voire excessivement pour beaucoup – attachée aux traditions qu’apportent son rang de Kurokami. Ayant de surcroît fait parti de la famille du chef de sa tribu, elle se considérait et se considère encore comme une défenderesse des Kurokami – donc parallèlement des humains. Elle sait que le jour où elle trouvera son contractant, une seule et unique pensée l’obsédera : le protéger et donner sa vie pour cela. Cependant, en attendant, la haine et le désir de vengeance la consume. Après avoir été trahit, les sentiments d’innocence et de légèreté qui lui étaient propres ont disparus. Sa joie de vivre est nettement amoindrie et son trouble apparent. Se retrouver ainsi à Londres n’est pas simple pour elle, et les deux épées qu’elle porte à sa ceinture n’aident pas à son intégration. Souvent perdue dans ses pensées, Ashcériit souffre de son actuelle solitude.
( FACULTATIF : CONTRACTANT : ). //.
LE POURQUOI DU COMMENT :
L’HISTOIRE DE MON PERSONNAGE :
ET AU DELA :
PRECISION : Aschériit vient d’arriver à Londres. MA PHRASE FETICHE : ( ou les codes, si vous préférez x). ) Comme dirait Yuke « J’ai écris le règlement de mes propres doigts è_é. ». Alors je ne dirais rien .
Dernière édition par A.SCHERIIT le Ven 31 Juil - 16:51, édité 2 fois | |
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| Sujet: Re: A.SCHERIIT ATO. Jeu 30 Juil - 0:03 | |
| L'HISTOIRE DE MON PERSONNAGE :
PARTIE 1 : LEUR AVENIR.
Le regard rivé sur le ciel, les yeux d’Aschériit étaient adonnés à une rude épreuve. Toute cette lumière, qui naissait à travers les nuages et ce bleu étincelant, était difficile à supporter pour leur sensibilité. Mais qu’était ce qu’elle nommait sensibilité, comparé aux yeux des humains ? Ses doigts étaient entrelacés à ceux d’un jeune homme. Un jeune homme qu’elle connaissait bien, qui partageait sa main avec la sienne, mais également avec celle d’une autre fille, qui elle-même était collée à un autre garçon, qui à son tour tenait la paume d’Elsaria. C’était donc avec Elsaria et Reishin que notre jeune femme partageait ses mains, partageait ce ciel, et même jusqu’à son existence. Cependant, à leur quatuor manquait un garçon. Take n’était pas là… Ce qui n’étonnait nullement les adolescents liés. Son caractère sombre et distant lui donnait la meilleure des excuses. Allongés ainsi dans l’herbe verte, qui caressait leurs visages encore plus au moins enfantins, ces garçons et filles n’avaient rien de menaçant. C’était sûrement en s’attardant sur les épées que portait à ses hanches Ashcériit, à celle docilement posée sur le ventre de Reishin, aux mains gantées d’Excel, aux diverses petites armes tranchantes de Kakuma et également aux multiples aiguilles plantées dans la robe d’Elsaria qu’il était possible de s’interroger. Mais seulement, oh oui seulement, si l’interrogation provenait d’un humain. Les Kurokami, quant à eux, chouchoutaient à merveille ces six surdoués dans leurs rangs. Mais, à la plus grande satisfaction des deux jumeaux, leur admiration la plus grande était portée aux deux enfants prodigues. Aux deux enfants jumeaux du Chef de la Tribu. « Aschériit et Reishin. » La voix de la jeune fille en prononçant son propre prénom n’avait de comparaison à la vénération et l’amour qu’elle transmettant dans celui de son frère jumeau. A l’image de leurs deux mains entrelacés et serrées, leurs cheveux blancs et longs s’entremêlaient. Seuls leurs traits, pour l’un un peu plus masculins et pour l’autre un peu plus féminins, et leurs yeux, pour l’un rouge et l’autre violets, les distinguaient. De leur taille à leur morphologie, de leur voix à leurs gestes, ils étaient les mêmes… Ou presque. La croissante supériorité à la maîtrise de l’épée d’Aschériit commençait à mettre son frère en difficulté. Et de leurs sourires, pour lui en coins et elle uniquement pleins de joie de vivre, à leurs regards, pour l’un de plus en plus sombres et pour l’autre profonds mais pétillants, les éloignaient. L’adolescente sentit la main de son amie se défaire de la sienne et son corps se soulever. Ses longs cheveux blonds caressèrent un instant son propre visage blanchâtre. « Qui leur arrive à la cheville ? » Alors qu’Aschérrit s’apprêtait à répondre, impulsive comme toujours et se refusant les jalousies de sa compagne, comme de tous ceux à qui elle tenait, son frère augmenta la pression de sa main autour de la sienne. Il la connaissait si bien… Mais, elle ne pouvait laisser Elsaria dire cela. Cette jeune femme, plus vieille qu’eux deux, comme tous les autres d’ailleurs, excellait dans son domaine. Pour autant… Aschériit et Reihsin étaient destinés à devenir l’un ou l’autre le Chef de la Tribu. Amis ou pas, Elsaria ne pouvait s’empêcher de leur faire remarquer sa haine à chaque fois. « Elsaria… » Reishin se leva doucement, lui aussi. D’une de ses mains, il attrapa le menton de la jeune femme blonde. Celle-ci tenta vainement de se défaire de son emprise, avant que leurs regards ne se croisent et qu’elle lâche prise. C’était peine perdue, elle ne pouvait rien contre lui, lorsqu’il se comportait ainsi. « … Apprends à te taire. » Choquée, Ashcériit se releva brutalement, tenant encore la main de son jumeau. Etait-ce trop… cruel, pour la laisser insensible ?A chaque fois qu’elle aurait du savoir le faire elle-même, Reishin la défendait. A chaque fois qu’on lui disait de réagir, c’était Reishin qui le faisait. Quant à elle, elle… Elle n’y arrivait pas. Ce genre de remarque, bien trop froide, n’était jamais prononcée par ses lèvres. Pourquoi l’aurait-elle fait, alors que son seul plaisir était de vivre, là, avec eux ? Pourquoi en aurait-il voulu à Elsaria, alors qu’elle-même, ne posait aucune question ? Contrairement à Aschériit, et elle le savait, les gens ne se contentaient généralement pas de suivre leur existence sans vouloir la modeler, la comprendre voire l’influencer. Peut-être était-ce trop innocent d’oublier, peut-être n’avait-elle plus l’âge pour se laisser porter. Et pourtant, Aschériit dérogeait à la règle. Et à ces paroles, venant du fils du Chef de la Tribu, mais pas seulement, aucun des trois ne répondit. Kakuma ferma les yeux, Excel se renfrogna, et Elsaria... Détourna le regard, les lèvres pincées. Un jour, ils n'auront plus tous les droits.
[ ... ]
Le silence. Et des feuilles qui voltigeaient à peine autour d’elle. Voilà ce que ressentait Aschériit, la fille du chef de la tribu, les yeux fermés, les sens en éveil. Elle tentait de méditer, comme on lui avait souvent conseillé de faire. De… réfléchir. Mais à quoi ? Là était bien la question. Sa vie ne laissait pas le temps de s’attarder sur un quelconque événement sombre. Rien ne l’avait traumatisée, et rien ne la laissait dans un état peu stable. Rien, sauf peut-être son désir, flambant, de s’améliorer à l’escrime. Elle avait longtemps cherché un Maître, et elle avait longtemps suivit pas à pas les enseignements de son frère, bu chacune de ses paroles, répéter chacun de ses préceptes. Seulement, aujourd’hui, si naïve soit-elle, la jeune fille se rendait bien compte que l’apprentie s’apprêtait à dépasser le Maître. Ce qui ne plaisait pas à ce dernier, soit dit en passant. Alors, elle réfléchissait. Que pourrait-elle faire, ensuite ? Car elle ne s’arrêterait pas là. Protéger les humains serait son devoir, mais également sa conviction, lorsqu’elle sera affectée au titre de Kurokami supérieur. L’amour propre ne l’aveuglait pas, ou devrais-je dire pas encore, alors rien ne laissait sous-entendre que son désir de puissance était aussi brut que celui des méchants de films. Pourtant, ses pensées, longuement cherchées, furent instantanément brisées par un infime bruit. Sans réfléchir, Aschériit exécuta un mouvement qui lui était propre. Une source d’apprentissage, de création, une source de plaisir et d’adrénaline à la fois, faisant couler son sang plus lentement, battre son cœur plus vite, ses cheveux virevolter autour d’elle, et son corps se mouvoir plus vite que n’importe quand. C’était ça, qu’elle ne connaissait pas, mais qui ne pouvait s’empêcher de l’étreindre. La peur du danger. Alors ses deux bras cherchèrent chacun les épées qui étaient fixées à la ceinture de la Kurokami, tandis que celle-ci se retournait. Un simple bruit la mettait dans cet état ? Seulement, ce n’était pas le genre de bruit qu’elle percevait naturellement au beau milieu de cette forêt. Un bruit qu’elle connaissait ne que trop bien. Elle croisa ses épées devant son visage, protégeant avant tout sa source de vue et de réflexion. Perde une jambe, un bras… Tout ça, c’était remplaçable. Mais ses yeux, qui la distinguait de son frère vénéré, et son esprit, si propre à ce qu’elle allait devenir, une Kurokami errante, lui semblaient trop précieux. Sans qu’elle ait eu le temps de le voir, une épée rencontra les siennes, avec une force insoupçonnée. Ses pieds, pourtant biens encrés dans le sol, reculèrent légèrement. Le regard violet d’Aschériit couru sur la lame et son propriétaire. Pourtant, elle ne pu que s’extasier devant la finesse des gravures, sur cette lame forgée dans un matériaux qu’elle ne reconnaissait pas, et ces deux mains fortes sur le pommeau qui n’avaient cesse de la repousser. Préférant se détacher de l’assaillant plutôt que se frotter à sa force pure, étant évidemment celle d’un Kurokami, la jeune femme prit appui sur ses jambes pour se propulser plus en arrière, effectuant donc un salto. Prête à se réavancer, une chose l’en empêcha pourtant. Un rire, qui résonna à ses oreilles. Un rire provenant d’une voix qu’elle connaissait bien. Car… Elle avait la même. Levant les yeux, la jeune femme croisa le regard rubis de son frère. « Et bien, Aschériit ! J’aurais aujourd’hui apprit qu’il ne faut pas t’arracher à tes pensées si brutalement. » Reishin ? L’impression de danger passée, ses bras retombant brutalement sur le sol, ses propres lames s’entrechoquant, la jeune fille fixa l’épée de son jumeau. Qu’est-ce que… C’était ? Depuis quand possédait-il une telle… Merveille ? Sans qu’elle ait à dire quoi que ce soit, le garçon suivit son regard. « Un présent. » Un autre bruit se fit entendre. Et cette fois, par les deux adolescents. Alors ce n’était pas prévu par Reishin ? Ou bien… Voulait-il confronter à sa sœur un autre adversaire en plus de lui-même ? Mais à leur surprise, ce ne fut qu’un des autres qui, les mains dans les poches, s’extirpa de la végétation dense. « … Au futur chef du Clan ? » La voix de Takeshi brûla au fond du cœur d’Aschériit. Elle était si sombre et froide, comme toujours. Si triste, lui semblait-elle. Souffrait-il demeurait l’éternelle question de sa cadette. Le visage d’Aschériit se plissa et elle se renfrogna. Elle détourna son regard des yeux bleus de l’autre adolescent, qui la fixaient inlassablement. Mais alors qu’elle se retournait, se préparant à retrouver un endroit calme afin de s’entraîner, il la héla à nouveau, troublant sa légèreté naturelle, engloutissant sa joie par ses ténèbres. « Tu ne réagis pas, Aschériit ? » Elle ne le vit pas, pourtant, celle qui devait répondre sentit une force étrange naître dans son dos. Comme des yeux rouges vifs, qui s’étaient lassés d’elle pour se tourner, vengeurs, vers un gêneur. Tout ceci inconsciemment, bien évidemment. Comment Aschériit aurait-elle pu soupçonner, qu’entre les deux garçons qui se trouvaient derrière elle, le plus sombre et ténébreux était celui qu’elle pensait connaître mieux que sa propre âme… ? Plutôt que de répondre, la jeune femme, se sentant incapable de faire usage de sa voix, secoua la tête. « Cette épée, elle aurait du… » « Tais-toi. » Un ordre. Adressé d’un futur chef à un futur sous fifre. Il n’avait rien à dire… Une larme s’échappa de l’œil de la jeune femme. Ca, ce n’était pas le genre de pensées qu’elle voulait approcher. Ca, c’était mieux loin d’elle. Cette question, qui, elle le savait, tambourinait non seulement dans les esprits de tous les Kurokami de leur tribu, mais également dans celui de Reishin. Seulement, pour elle, cela n’avait pas encore d’importance, cela n’était qu’une chose trop lointaine, qu’elle ne pourrait pas attraper, même en la poursuivait, même en tendant le bras. Ses doigts la frôlerait peut-être, poussés par tous ceux qu’elle aimait et qui étaient derrière elle, par Také le premier, par Elsaria, par Kakuma, la fidèle héroïne, par Excel, l’agité de première, et par sa famille. Une seule personne restait sur le coté, à la regarder, échangeant des regardes d’encouragement avec des yeux froids. La seule personne pour qui elle donnerait sa vie, à l’heure actuelle, sans hésiter une seconde, et qu’elle ne laisserait pas mourir. Son frère, Reishin. Et la seule et unique personne qui allait lui voler le reste de son existence.
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| Sujet: Re: A.SCHERIIT ATO. Jeu 30 Juil - 0:03 | |
| PARTIE 2 : LA MISSION & LES AUTRES.
Si simple, d’effectuer des gestes qu’on a déjà répétés des centaines de fois. Si simple, en se concernant, d’en oublier ce à quoi vous ne vouliez pas penser. Si simple, une épée dans la main, de laisser voguer l’esprit d’Ascheriit. Mais si simples soient ces gestes de bases, tout le monde n’était pas en mesure de les maîtriser aussi parfaitement. Pour ceux qui la regardait, Ascheriit semblait danser, le vent soulevant ses longs cheveux verdâtres. Car il faisait déjà nuit, ou plutôt, encore nuit. Et cette jeune femme, les yeux fermés, ne laissant échapper aucune lueur violette, paraissait avoir laissé de coté son insouciance commune. Etait-ce une simple impression, ou Ascheriit avait-elle réellement réussit à s’oublier ? A laisser son bras, sa main, et son épée la guidée à travers un sommeil qu’elle ne connaissait pas, pour découvrir une technique ultime, pour règner dignement sur sa tribu, et sauver les humains, et… Le poids de son corps réveilla soudain la fille. A quoi pensait-elle ? Les yeux plissés, une expression mêlant faiblesse et dégoût, la jeune femme fixa sa lame. Elle ne s’aperçut pas des regards plantés dans son dos de quelques enfants, mais également d’un Ancien. Elle était plus qu’ordinaire… Non seulement comparée à celle de Reishin, mais de toutes les épées qu’elle était en mesure de trouver. Aucun ornement, ne serait-ce que sur le pommeau. Pas même une courbe à la lame, et sûrement le plus basique des matériaux. Pour la première fois, la jeune fille sentait en elle monter la colère. Pourquoi lui ? ! Qu’avait-il de plus ? ! Elle le dépassait, jour après jour ! Elle s’améliorait, alors que lui stagnait ! Et il n’était pas l’aîné, ils étaient jumeaux ! Pourquoi aurait-il du, depuis toujours, recevoir les meilleurs présentes, les plus longs câlin, et la plus belle place ? La prenait-on pour une idiote ? Pourquoi leur mère la regardait avec tendresse alors qu’elle fixait longuement Reishin avec admiration ? La cloîtrait-on dans cette bulle de protection pour ne pas que la petite princesse naïve se blesse ? ! Ca avait beau être doux, Aschériit sursauta lorsqu’elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle tourna la tête, ses cheveux suivant le mouvement, découvrant la main et le visage fripé d’un Ancien. Elle ne se souvenait même pas de son nom, mais sa présence avait quelque chose de rassurant. Etait-ce son statut qui avait cet effet chez elle ? Ou le souvenir d’un regard doux posé son enfance ? « Que t’arrive-t-il donc, Ascheriit ? » A vrai dire, la jeune femme ne savait pas quoi répondre. Et elle ne savait même pas si l’Ancien attendait qu’elle réponde quoi que ce soit, car étrangement, il savait déjà. « Pourquoi est-ce si soudainement que ces pensées t’assaillent ? » C’était plutôt une bonne question, qui laissait la jeune femme douteuse. Pourquoi, alors qu’elle s’était toujours sentit légère et plus heureuse que les adultes sérieux, s’en voulait-elle désormais ? Pourquoi, alors qu’aucune confrontation n’était à prévoir, son sentiment de jalousie envers son frère éclatait ? Il était tout ce qu’elle avait toujours désiré, tout ce qu’elle avait toujours aimé… Et aujourd’hui, seulement à l’approche de son dix-septième anniversaire, elle comprenait l’étendu du fossé qui les séparaient, les avaient séparés et les sépareraient. Et rien qu’à cause de cela, rien qu’à cause du manque cruel de la présence de Reishin, elle avait une terrible envie de jeter son épée loin d’elle, d’abandonner tout ce qui les mettaient en concurrence, de laisser ses dernières larmes couler et devenir la sœur forte dont il rêvait. Pourquoi n’était-elle juste pas exactement comme il le souhaitait ? A quoi servait-elle, aujourd’hui, hormis à l’énerver et réclamer sa protection ? Aschériit secoua la tête. « Ton heure arrivera, sois en certaine. » Une nouvelle fois, la jeune femme leva la tête vers lui. On racontait qu’au Conseil, on parlait beaucoup d’elle et son frère, et que depuis leur naissance, deux clans distincts s’étaient formés. L’un désirait à la tête du Clan, Reishin au plus tôt, tandis que le second entendait bien laisser cette place à Aschériit. Mais dans les multiples rumeurs qu’elle avait depuis toujours entendues ou écoutées, c’était Reishin en tête. Etait-ce une mauvaise chose ? Elsaria serait-elle moins haineuse envers celle qui la considérait comme sa meilleure amie si ce vœu devenait réalité ? Et Excel, arrêterait-il de toujours vouloir se battre avec Reishin ? Opterait-il pour ne pas se découvrir de nouvelles blessures tous les jours en approchant ce dernier ? Mais il y avait aussi Kakuma… La fidèle Kurokami, qui s’entraînait tout autant qu’elle-même, les traces de ses minuscules armes se dispersant sur tous les arbres de la forêt. Cette Kakuma qui restait toujours en arrière, hormis lorsque l’occasion de mettre son courage à l’épreuve se dessinait… Quant à Také… La jeune femme ne préférait pas y penser. Pourquoi se sentait-elle si mal lorsqu’il la regardait, ou pourquoi était-il si froid ou parfois si protecteur… Pourquoi, une fois même, avait-elle eu l’impression qu’il ne la regardait pas comme il regardait la grande et belle Elsaria, et toutes les autres filles ? Il était si sombre, si indécelable. Pourquoi avait-elle peur lorsqu’il était près d’elle ? Ascheriit ferma les yeux. Ces quatre, ou plutôt ces cinq, constituaient toute son existence. Pourtant un jour elle devrait partir pour le monde des humains, et les laisser derrière elle. Elle se souvenait de leur promesse, alors qu’ils n’étaient encore que des enfants. Y pensaient-ils, eux aussi ? Se souvenaient-ils de ce qu’ils avaient dit, même aux enfants dont le destin était déjà tracé et convoité ? « Parce que le jour venu, nous nous retrouverons, et que nos yeux se rencontreront. Peut importe si nous allons changer, physiquement comme moralement. Peut importe si les mers nous éloignent ou nous blessent, nous saurons toujours nous reconnaître. Et comme maintenant, nous ne nous lâcherons plus la main. ». Oui, y pensaient-ils seulement ?
[ ... ]
Ascheriit grogna encore une fois et donna un coup de pieds dans un des cailloux offerts à ses pieds. Il aurait facilement pu lui écorcher la peau, si elle avait une humaine. Mais bien sur, et elle le savait bien, elle n’en était pas une. Ca faisait déjà plusieurs heures qu’elle était là à attendre, perchée sur le haut d’une pierre, guettant le moindre signe d’agitation. Pourquoi lui avait-on demandé de venir ici s’il ne se passait rien ? Pourquoi lui avait-on ordonné d’attendre si ce n’était que pour voir le soleil se coucher ? Car c’était ce qu’il était en train de faire. Doucement, la jeune femme sentit de longs cheveux caresser sa joue. Elle ne s’en rendit pas compte tout de suite, trop absorbée par ce qu’elle aurait pu attendre – plutôt que de ce qu’elle aurait pu sentir. Puis une forte inspiration résonna tout près d’elle. Surprise, elle tourna la tête, et ses yeux s’écarquillèrent. Comment… ? Comment Kakuma avait-elle fait pour être si silencieuse, alors que des cailloux parsemaient le sol tout autour d’elles ? ! La bouche légèrement entrouverte d’émerveillement, en parfaite gamine qu’elle était, Ascheriit sentit des étincelles dans ses yeux. Et lorsque la jeune femme, son aîné, tourna la tête plus rencontrer son regard, elle ne pu échapper un gémissement. Et si imperceptible soit Kakuma, ses pensées étaient claires. Quelle idiote. « On ne t’as jamais appris, Ascheriit, que les annonces du Conseil avaient lieu aux premières heures de la nuit ? » Haussant un sourcil, la fille du chef de Clan ne réagit pas tout de suite. « Tu veux dire… Que c’est ce qu’il se passe aujourd’hui ? » Et son amie aux cheveux rouges hocha la tête en signe de réponse. Oui, c’était effectivement ce qu’il allait se passer. Le Conseil allait annoncer quelque chose, et elle sentait que c’était important. Elle sentait également que l’ultime question allait trouver des réponses ; l’ultime question qui hantait l’esprit des deux enfants prodigues. Qui ? Restant debout, Kakuma fixa, suivant les gestes de son amie, le sanctuaire qui se dessinait devant elles. C’était ça, le sanctuaire sacré. Cet endroit, où seuls les anciens et le chef avaient le droit de pénétrer. Etait-ce si important ? Un simple monument apportait-il la convoitise depuis les origines de leur tribu, ou n’était-ce qu’une des dernières inventions de ces ‘êtres supérieurs’ ? Kakuma ferma les yeux un instant. Après tout, ils le verraient bien. Alors que de plus en plus de Kurokami s’approchaient de la place, Ascheriit se maudissait en silence. Ecouter tout ce qu’on lui avait enseigner des traditions de sa tribu et des Kurokami en général lui aurait épargné cette journée d’ennui. Et tandis qu’elle devait attendre ici, Reishin avait du s’entraîner avec sa nouvelle épée, se pavanant à qui voulait la voir. Mais après tout, qui n’aurait voulu voir de plus près une telle merveille ? La jeune fille secoua la tête. En parlant de Reishin, il n’était toujours pas là. Elsaria était de l’autre coté de la place. Evitait-elle les autres ? Etait-elle au courant de quelque chose ? Ou n’avait-elle simplement pas fait attention ? Laissant son regard, plus haut perché, sur tous les Kurokami présents, Aschériit se rendit compte d’une autre absence. Takéshi était, comme toujours, reculé, dans l’ombre, loin des autres personnes. Elle ne le comprenait pas, elle qui aimait tant entretenir sa relation avec le peuple de sa tribu. Quoi qu’il en soit, ni Excel ni Reishin n’étaient présents. Si elle en avait eu le temps, la Kurokami inférieure aurait peut-être fait quelques suppositions, voire serait partie à leur recherche, mais un Ancien s’avança lentement ; accaparant toute son attention. Et ses yeux s’écarquillèrent de nouveau d’admiration devant cet être qui avait vécu plus de deux cents ans. Pourtant, il ne dit rien. Le regard d’Aschériit se plissa pour qu’elle puisse mieux l’apercevoir et distinguer la moindre particule de son visage. Pourquoi était-il si… immobile ? Se penchant encore en avant, elle n’eut le temps que d’entendre Kakuma souffler derrière elle… avant de tomber. Machinalement, et allez savoir pourquoi, ses mains cherchèrent ses épées. Seulement… Elle n’étaient pas là ! Son visage blanchit et ses yeux se rouvrirent brutalement - car ils s'étaient fermés par reflexe. Comme si sa chute avait été voulue, elle utilisa ses bras pour prendre appuis sur les graviers, laissant ses mains souffrirent. Son corps entier glissa quelques secondes de plus, tandis qu’elle s’élançait dans l’air en une figure encore inconnue. Son corps se tortilla un instant, et elle atterrit postée devant l’Ancien, les yeux bien ouverts sur la foule, ses longs cheveux verts retombant en cascade dans son dos. Bien qu’elle ne soit pas en possession de ses armes, pour une raison encore non identifiable, sa posture était la même que lorsqu’elle les présentaient. Elle sentait quelque chose… Et était certaine, qu’avant de tomber, ses lames étaient encore à ses hanches. Levant les yeux pour chercher Kakuma, elle ne l’aperçut plus. Quant au rire qu’elle entendit résonné, elle savait sans chercher qu’il provenait d’Elsaria, encore une fois. Mais, brisant sa fugace inquiétude, l’Ancien anciennement immobile parla. « Allons, Ascheriit. Ce n’est pas l’heure pour t’entraîner. ». Consternée, la jeune fille tourna la tête vers lui. Pourtant, il s’avançait déjà vers la foule. Elle sentit une main empoigner son poignet et l’attirer tandis qu’elle ne respirait plus. Qu’est-ce qu’il se passait ? Sentant la chaleur d’un corps près d’elle, elle ne fit pas attention à qui cela pouvait être. Pourtant, elle cru reconnaître le fourreau d’une de ses épées juste sous ses yeux avant de sentir quelque chose percuter son crâne. Innocente, elle s’évanouit sas même prendre conscience qu’elle se faisait enlever.
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| Sujet: Re: A.SCHERIIT ATO. Lun 3 Aoû - 16:45 | |
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Derrière lui s’ouvrirent au monde deux yeux violets dans cette nuit parfaite. Lentement, Ascheriit reprenait conscience. Elle sentait des herbes chatouiller ses joues, ses jambes et ses bras nues, son ventre, ses chevilles et ses pieds, bref, toutes les parties de son corps qui n’étaient pas recouvertes – c'est-à-dire presque toutes. Alors qu’elle tentait de respirer, cette herbe s’infiltra malicieusement dans ses narines. Beurk. Et tout ce que cela lui apportait, c’était la certitude d’être allongée sur le ventre dans l’herbe. Ouvrant alors les yeux, elle confirma cette affirmation. Il faisait encore nuit et quelques mèches de ses cheveux gris, devenus verdâtres, lui barraient la vue. Mais de toute manière... Hormis l’herbe à perte de vue, et une falaise, elle ne voyait pas grand-chose. Tournant silencieusement la tête, ses yeux se posèrent sur une silhouette. Avec l’ombre, elle... Elle ne voyait rien... Et il était dos à elle. Tout ce qu’elle distinguait, c’était ses longs cheveux, qui s’écrasaient dans le bas de son dos. Quant à leur couleur, ou ses vêtements, elle ne pouvait rien reconnaître. Pendant une seconde, son regard se perdit sur cette personne. Qu’il soit un homme ou une femme lui était tout autant étranger. Mais... Elle était simplement magnifique. Une pensée la ramena à la réalité, brisant sa parfaite illusion. C’était sûrement cette personne qui l’avait enlevée. Enlevée... Oui, certainement. Car elle n’était pas venu ici de son plein gré, et que cela la dérangeait. Car la cérémonie à laquelle elle avait été arrachée avait une grande importance, non seulement pour elle, mais pour toute la tribu, et tous les chefs qui les avaient précédés, elle et Reishin. Baissant légèrement les yeux, une chose la frappa. Et ce fut pire qu’une bourrasque de vent glacial, pire qu’un pic de glace enfoncé dans sa chaire. A coté du Kurokami étaient posées deux épées, dans leur fourreau, simple et sans ornement. Elles reposaient, sages mais prêtes. Et ces deux épées, c’étaient les siennes. Les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent un peu plus, et ses dents se crispèrent. Etait-il si sur de lui qu’il n’avait pas pris la peine de les laisser hors de sa portée ? Aucune de ses mains n’était ligotées, et encore moins ses pieds. Ou alors... Attendait-il simplement qu’elle vienne combattre ? Ascheriit ne comprenait pas. Son esprit ne lui donnait pas la réponse, et elle était encore incapable d’aller la chercher. Car au fond de son esprit, dans l’espace le plus reculé, reposait cet ennemi, qui s’amusait de ses défaites, cet ennemi qui la perturbait et dissimulait encore ses pensées les plus sombres, qui les emprisonnait – attendant patiemment le pire moment pour les faire déferler. Et cet ennemi, qui abritait à la fois la réalité et l’intelligence d’Ascheriit, avait la réponse. Et même plus que celle-ci. Qui était-il réellement, que voulait-il, pourquoi avait-il fait ça et la plus importante à l’heure actuelle... Que devait faire Ascheriit. Mais sans avoir besoin de faire appel à cette souffrance enfouie, Aschériit comprit. Prenant appuis sur ses bras, elle se leva. Silencieusement et rapidement. Aussi invisible que l’était cet ennemi en face d’elle et celui qui était acculé dans son esprit. Le visage sombre, l’expression grave, elle s’avança de quelques pas. Le ravisseur leva une main et tourna légèrement la tête. Le sang de la jeune femme arrêta de circuler dans ses veines. Mais il ne semblait pas l’avoir remarquée, car il reprit ce qu’il était en train de faire. Il avait quelque chose dans ses mains que la Kurokami ne pouvait pas voir. Et plus elle approchait, se baissant petit à petit, plus le visage de son semblable se dessinait sur la lumière de la lune. Son profil parfait lui donnait presque mal à la tête. Mais tentant d’oublier la perfection de l’attitude de ce garçon – car elle pensait qu’il en était un – elle se concentra sur la faille de son plan. Tout du moins, elle pensait que c’en était une... Sans prendre la peine de réfléchir plus encore, elle laissa ses mains fuser sur ses larmes, s’armant des deux. Et presque sans contrôler son corps, laissant une sensation qu’il lui était encore inconnu prendre le dessus sur tout son être, laissant cette sensation désirer le sang de cet autre Kurokami, laissant cette pensée submerger jusqu’à son caractère, elle posa son épée sur la nuque de sa proie. Désormais de profil à lui, elle sentait son sang bouillir, son cœur battre frénétiquement. Et ses yeux ouverts brûlait son visage tant ils étaient à l’affut du moindre mouvement, et tant son corps entier tremblait d’excitation. L’excitation qu’elle ressentait à la simple idée de se battre pour tuer ou mourir. Mais cette position ne fit qu’esquisser un sourire à l’autre garçon. Il ne la regarda pas, ne parla pas, se contentant de laisser briller sa peau sous la lune qui laissait le plaisir à Ascheriit d’admirer la moitié de son visage. Se décalant encore une fois, partagée entre ce nouveau sentiment et la fascination, elle distingua une balafre sur sa joue. Alors son idée de perfection était-il si impure qu’elle devait se mettre à aimer un traître ensanglanté... ? Il avait même fermé les yeux. Pourquoi ne lui laissait-il pas les regarder ? Pourquoi, au risque de mourir, ne lui offrait-il pas tout ce qu’elle désirait à cet instant même ? Le voir, perdu dans le sang, qu’il soit le sien ou pas... Et pouvoir enfin ressentir ce qui avait toujours bercé son frère : l’amour de la douleur. « Tu oserais me tuer ? » Et cette fois, son cœur cessa de battre réellement. Les yeux de la jeune fille s’ouvrirent encore plus. Sa main se mit à trembler et l’ennemi de ses pensées se mit à rire. Que... ? Ses jambes se dérobant sous elle, se retrouvant à genoux, la jeune femme lâcha ses épées et porta ses mains sur son visage, affolée. Sa respiration s’accéléra, quant à elle. Et comme si une musique résonnait autour d’elle, la peur et la douleur s’emparèrent de son être, jusqu’à enchainer son cœur, briser ses os, entailler sa chaire. Des soubresauts commencèrent à l’agiter et ses larmes à couler. Elle avait voulu... Elle avait pensé à... Un cri résonna dans l’air, tranchant le silence parfait qu’avait installé le jeune homme. Tout ça, c’était sa création, c’était dans ses plans, ses idées... Et finalement, elle n’était pas plus capable qu’avant de le comprendre. Incapable de bouger, elle sentit des bras l’enlacer. Et cette voix, cette voix qui était presque sienne résonna à nouveau. « Ascheriit... » Elle voulait lui répondre, mais ses lèvres tremblaient. Elle voulait lui parler, elle voulait qu’il l’entende, qu’il se souvienne à jamais de ce qu’elle allait dire, mais elle en était incapable. Alors ses larmes furent la seule réponse qu’elle fut en mesure de lui offrir, et il les accepta. C’était, même s’il ne lui avait jamais avoué, celle qui comptait le plus pour lui. Dans toutes ces personnes qui tournaient autour de lui, toutes ces personnes qui l’admiraient et l’aimaient malgré eux, c’était elle et elle seule qui lui importait. Evidemment, il la haïssait aussi. Pourquoi s’entait-elle à vouloir devenir chef ? Enfin, il savait qu’elle ne comprenait pas. Que ce n’était pas réellement de son ressort, et que la douleur qu’il éprouvait à chaque fois qu’il l’apercevait était autant mêler d’amour que de mépris. Pourtant, oui, même si elle l’ignorait et qu’il ne s’abaisserait jamais à le lui dire, c’était elle et elle seule qui comptait dans son existence. « Avec les quatre autres, tu vas partir en mission ». Ascheriit n’écoutait pas vraiment, mais ces mots s’imprimèrent dans son esprit, consumant tous ce qu’elle pouvait penser. Tout ce qu’il faisait, tout ce qu’il disait. « C’était ça, que l’Ancien à annoncé... Mais, je... » Peut-être, et même sûrement, pour la première, la jeune femme entendait son frère hésiter. Pourquoi ? Etait-ce sa faute ? L’avait-elle déçue, en lui apprenant aussi subitement qu’elle l’avait comprit qu’elle était prête à tuer, qu’elle l’avait même... souhaité ? « Je voulais te le dire moi-même. Parce que je ne viendrai pas. » Sa voix était dure et froide. Mais sa sœur était trop perturbée pour lui en vouloir, et même pour se demander pourquoi il lui disait tout cela. Et pourquoi, oui pourquoi, lui ne venait pas. Car si elle avait deviné ce qu’il allait se passer, si elle avait comprit ce qu’il allait advenir durant son absence, jamais Aschériit ne serait partie sans Reishin.
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